Biographie de Claude Monet


Naissance: 14 novembre 1840
Paris
Décès: 5 décembre 1926 (à 86 ans)
Giverny
Activités: Artiste peintre
Formation: École impériale des beaux-arts de Paris (1862)
Mouvement: Impressionnisme

Biographie de Monet

Monet peintures en vente >>

Biographie de Claude Monet

Le droit d'auteur de ce site appartient à Toperfect, Toperfect conserve le plan initial du texte. Toperfect prendra des mesures juridiques appropriées pour tout genre de piratage et de contrefaçon.

Contribution à l’art

Claude Monet, né le 14 novembre 1840 à Paris et mort le 5 décembre 1926 (à 86 ans) à Giverny, est un peintre français, l’un des fondateurs de l'impressionnisme, peintre de paysages et de portraits.

Né sous le nom d'Oscar-Claude Monet, au no 45 rue Laffitte à Paris, il grandit au Havre et est particulièrement assidu au dessin. Il commence sa carrière d'artiste en réalisant des portraits à charge des notables de la ville. En 1859, il part à Paris tenter sa chance sur le conseil d'Eugène Boudin et grâce à l'aide de sa tante. Après des cours à l'académie Suisse puis chez Charles Gleyre et la rencontre de Johan Barthold Jongkind, le tout entrecoupé par le service militaire en Algérie, Monet se fait remarquer pour ses peintures de la baie d'Honfleur. En 1866, il connait le succès au Salon de la peinture grâce à La Femme en robe verte représentant Camille Doncieux qu'il épouse en 1870. Toute cette période est cependant marquée par une grande précarité. Il fuit ensuite la guerre de 1870 à Londres puis aux Pays-Bas. Dans la capitale anglaise, il fait la rencontre du marchand d'art Paul Durand-Ruel qui sera sa principale source de revenu pendant le reste de sa carrière. Revenu en France, la première exposition des futurs impressionnistes a lieu en 1874.

En 1876, il rencontre Ernest Hoschedé, un mécène qui va rapidement faire faillite. En 1878, ce dernier, sa famille et celle de Monet emménagent dans une maison commune à Vétheuil. La mort de Camille en 1879 et les nombreuses absences d'Ernest, conduisent au rapprochement de Monet avec Alice Hoschedé. En plus de peindre intensivement la Seine, Claude se rend régulièrement sur la côte Normande pour peindre. En 1883, lui et la famille Hoschedé déménagent définitivement à Giverny. Ce déménagement correspond environ à la fin des ennuis financiers, Monet devenant même fortuné à la fin de son existence. Monet ne se montre cependant pas particulièrement généreux avant ses toutes dernières années. Après l'emménagement, il effectue un séjour à Bordighera, sur la côte d'azur puis à Belle-Île-en-Mer.

À partir de 1890, Monet se consacre à des séries de peintures, c'est-à-dire qu'il peint le même motif à différentes heures de la journée, à diverses saisons. Il peint alors parfois des dizaines de toiles en parallèle, changeant en fonction de l'effet présent. Il commence par les Meules, puis réalise Les Peupliers, la Série des Cathédrales de Rouen, celle des Parlements de Londres et Les Nymphéas de son jardin, qu'il décline en grand format pour peindre les grandes décorations. En effet, depuis 1903, Monet s'adonne intensivement au jardinage. En 1908, il peint également à Venise mais sans faire de série.

La fin de sa vie est marquée par le décès d'Alice et d'une cataracte qui affecte son travail. Il s'éteint à 86 ans d'une infection pulmonaire. Monet peint devant le modèle sur l'intégralité de sa toile dès les premières ébauches, il retouche ensuite de nombreuses fois jusqu'à ce que le résultat le satisfasse. Contrairement à ce qu'il affirme, il termine la plupart de ses toiles en atelier, prenant modèle sur les premières peintures d'une série pour peindre les autres.

D'un caractère parfois difficile, prompt à la colère comme au découragement, Claude Monet est un grand travailleur qui n'hésite pas à défier la météo pour pratiquer sa passion. Monet résume sa vie ainsi de la meilleure manière : « Qu'y a-t-il à dire de moi ? Que peut-il y avoir à dire, je vous le demande, d'un homme que rien au monde n'intéresse que sa peinture - et aussi son jardin et ses fleurs ».

Biographie de Monet

Claude Monet est né à Paris le 14 novembre 1840 au 45, rue Laffitte dans le IXe arrondissement. Il est le second fils d’Adolphe et Louise-Justine Monet, née Aubrée, après Léon Pascal, dit Léon (1836–1917). Baptisé sous le nom d’Oscar-Claude à Notre-Dame de Lorette début 1841, il est appelé Oscar par ses parents1. Il aime à dire plus tard qu’il est un vrai Parisien. Ses parents sont tous deux nés à Paris, tandis que ses grands-parents y étaient déjà installés aux environs de 1800. La famille, grands-parents paternels compris, s’installe au Havre en Normandie vers 1845, l'année de ses cinq ans. C'est probablement un déménagement décidé sous l’influence de sa tante Marie-Jeanne Lecadre, épouse d'un commerçant havrais qui accueille son beau-frère dans sa maison. Son père y tenait un commerce d'articles coloniaux2.

Claude Monet arrive à Paris en avril 1859, il visite immédiatement le salon qui vient d'ouvrir. Ensuite il est accueilli par Amand Gautier, un ami de la tante Lecadre. Celle-ci lui verse une pension régulière et gère ses économies d'environ 2 000 francs accumulés grâce à la vente de dessin à charge. Son père a demandé une bourse à la ville du Havre le 6 août 1858, mais celle-ci essuie un refus. Il rend également visite à Charles Lhullier, Constant Troyon et Charles Monginot. Ces deux derniers lui conseillent d'entrer dans l'atelier de Thomas Couture qui prépare à l'École des beaux-arts toutefois il semble que celui-ci ait refusé le jeune Monet. Début 1860, probablement en février, il entre à l'Académie Suisse dirigé par le peintre éponyme. Il y rencontre notamment Camille Pissarro. Lors du salon de cette année, il admire tout particulièrement les œuvres d'Eugène Delacroix, l'année précédente c'était Daubigny qui attirait son attention. Ce premier séjour n'est cependant pas consacré qu'au travail et Claude passe une part non négligeable de son temps dans la Brasserie des Martyrs, lieu où se rencontrent à l'époque de nombreux auteurs et artistes5.

Le 2 mars 1861, Monet est tiré au sort au Havre pour être conscrit. Certes sa famille aurait pu payer l'exonération de 2 500 francs, mais celle-ci est liée à son renoncement à la carrière d'artiste pour reprendre les affaires familiales. Monet s'y refuse et intègre le 1er régiment de chasseurs d'Afrique le 29 avril 1861 et va stationner à Mustapha en Algérie. Début 1862, il attrape une fièvre typhoïde et est autorisé à rentrer au Havre durant l'été. Sa tante havraise, Mme Lecadre, accepte de le faire sortir de l'armée et de payer les quelques 3 000 francs que coûtent l'exonération, à condition qu'il prenne des cours d’art à l’académie. Il quitte donc l’armée, mais n’aime pas les styles traditionnels de peinture enseignés à l’académie. Par contre, malgré les expériences pouvant paraître déplaisantes qu'a vécues Monet en Algérie, il en retient un bon souvenir en général. Il dit en effet à Gustave Geffroy: «Cela m'a fait le plus grand bien sous tous les rapports et m'a mis du plomb dans la tête. Je ne pensais plus qu'à peindre, grisé que j'étais par cet admirable pays, et j'eus désormais tout l'assentiment de ma famille qui me voyait si plein d'ardeur6.» En 1862, il se lie d’amitié avec Johan Barthold Jongkind et retrouve Eugène Boudin, lors de son séjour à Sainte-Adresse7.

La même année en 1862, il commence à étudier l’art dans l’atelier de l’École impériale des beaux-arts de Paris dirigé par Charles Gleyre à Paris, grâce aux recommandations de son cousin par alliance Auguste Toulmouche. Il y rencontre Pierre-Auguste Renoir, Alfred Sisley et Frédéric Bazille avec qui il entretient une importante correspondance. Au printemps 1863, ce dernier et Monet vont peindre devant nature à Chailly-en-Bière près de Barbizon. En juillet 1864, le maître malade doit fermer son atelier, Monet l'a déjà quitté depuis quelque temps en désaccord avec son maître sur la manière de présenter la nature. Celui-ci privilégiant une idéalisation des formes, tandis que Monet la reproduit telle qu'elle est8.

En 1866, il rencontre Camille Doncieux qui devient un de ses modèles. Elle est peinte dans La Femme en robe verte qui obtient un grand succès au salon de la même année. Il a également envoyé au salon un Pavé de Chailly. Il peint ensuite Femmes au jardin peint initialement dans le jardin de Monet et acheté 2 500 francs par Frédéric Bazille, toile montrant pour la première fois la lumière naturelle et changeante. Cette toile, ainsi que Le Port de Honfleur sont refusées par le jury du salon, dans lequel Gleyre n'est plus membre. Alors que Claude est plus que jamais dans la misère, Camille est enceinte. La famille de Claude condamne alors pour sa conduite contraire à la morale, il passe cependant l'été chez son père à peindre. Camille donne naissance à Jean Monet le 8 août 1867 au domicile de ses parents11.

En décembre 1871, Monet et sa famille emménagent dans une maison avec jardin à Argenteuil, près de la Seine18. L'héritage de son père et la dot de sa femme permettent d'améliorer les conditions matérielles. Il enregistre également des achats importants de Durand-Ruel. C'est également à cette époque-là qu'il fait l'acquisition de son bateau-atelier qui lui permet d'accéder à de nouveaux points de vue. En décembre 1873, Durand-Ruel, victime d'ennuis financiers, doit réduire puis suspendre ses achats19.

Début 1878, Monet devant réduire son train de vie, il quitte Argenteuil pour s'installer provisoirement à Paris. Il réussit à payer in-extremis ses créanciers afin de ne pas avoir ses toiles saisies. Là, en mars 1878, Camille met au monde un second fils : Michel. Il y peint l'île de la Grande-Jatte ainsi que La Rue Montorgueil22.

Le 29 avril 1883, Monet loue le pressoir et son clos normand à Giverny près de Vernon et s’y installe alors définitivement avec Alice et leurs enfants. Il aménage la grande maison pour pouvoir y vivre avec sa nombreuse famille qui comprend ses propres fils Jean et Michel, Alice, sa seconde femme et ses six enfants. Au début, il n'est que locataire, mais il pourra acheter la maison et le jardin attenant en 1890 quand sa situation financière se sera améliorée. Fin 1883, il se rend d'abord avec Renoir, puis seul, à Bordighera, sur la côte d'azur27.

Lors de l'enterrement, Clemenceau aurait insisté pour qu’on ne recouvrit pas le corps d’un linceul noir, en expliquant que cela n'était pas convenable : « Non! Pas de noir pour Monet ! Le noir n’est pas une couleur ! »49. Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintrenotes 1. Il est enterré dans le cimetière de l’église Sainte-Radegonde de Giverny.

Les grandes décorations sont installées à l'Orangerie au cours des premiers mois de 1927. Son fils Michel hérite de l'intégralité des propriétés de Claude. En 1966, quand le premier se tue dans un accident de voiture, ses toiles reviennent à son légataire universel : le musée Marmottan50.

-- wikipedia

Monet peintures en vente
Monet œuvres

Page d’accueil  |   Sur Toperfect  |   Nous contacter  |   Clauses et droits intellectuels

Toperfect ([tɔpɛrfɛkt]), Top et Parfait.

Tous droits réservés © 1995 - . Toperfect est la marque déposée de Toperfect Groupe aux États-Unis et en Chine, consulter certificat.